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Les 4 plans du vécu - La métaphore de la calèche

L'ÊTRE HUMAIN NE SE RESUME PAS AU SEUL PLAN PHYSIQUE...


La calèche : Notre corps physique

Sa fonction est de nous incarner, c'est le véhicule, il fournit la matière, la forme et les sens nécessaires à l'expérimentation du vécu. Il nous emmène sur le chemin de la vie, de notre naissance à notre mort, et subit les aléas de la route, plus ou moins facile selon le chemin choisi, ou la route que nous avons à parcourir. Il est plus ou moins résistant, et bien sûr nous devons prendre soin de lui pour qu'il reste solide et parcoure la route la plus longue possible.



Les chevaux : Nos émotions

Leur fonction est d'animer la matière, donner les élans, les mouvements d'attraction et de répulsion. Par exemple, la colère nous donne du courage, la peur nous fait fuir, le désire nous attire vers un point particulier, le dégoût nous fait repousser un point particulier. La joie nous rend ouvert, dans une vue d'ensemble, la peur nous fait ralentir, hésiter, parfois stagner, ou même avoir envie de reculer, tandis que la mauvaise humeur nous referme et nous rend sensible aux détails. Et en effet, nos émotions nous donnent de l'énergie, et comme les chevaux qui tirent la calèche, elles nous font avancer. Chacune nous communique des informations, car elles réagissent aux différents chemins, selon leur facilité, les obstacles, pentes, trous ou dangers. Le risque est qu'elles s'emballent, nous fassent sortir du chemin, ou endommagent la calèche.


Le cocher : Notre mental

Nous avons besoin de lui pour conduire la calèche, guider les chevaux et prendre les bonnes décisions. Il doit savoir maîtriser les chevaux s'ils s'emballent, mais ne pas les brimer. S'il sait les écouter, les nourrir et les rassurer, tout en surveillant le chemin, le voyage se passe au mieux, sans accident. S'il est trop autoritaire, ne permet pas l'attelage de faire des pauses, ou conduit dangereusement, il peut aussi endommager la calèche. En effet, la façon dont nos émotions s'expriment, plus ou moins fortement, dépend fortement de nos pensées, de la représentation que notre mental se fait de la situation.


Le passager : Notre être profond

C'est la Présence, cette part de nous qui perçoit nos pensées, nos émotions et nos sensations. Cette part que nous cherchons à connecter en méditation, et qui est responsable de notre intuition. C'est le passager qui fait le voyage. Nous avons tendance à l'oublier, tant nous faisons de place à notre mental. Mais il est toujours bon de se rappeler qu'il est là, et que c'est lui qui voyage. Si le cocher l'oublie, alors il perd l'objectif du trajet. En oubliant notre être profond, spirituel, nous perdons le sens de la vie.

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